vendredi 13 mars 2009


Et les rencontres se tissent avec le fil du temps. Yvonne, Louise, Bernard, Madeleine... les portes s'entrouvrent sans grande difficulté. La chaleur des foyers m'accueille dans la plus grande simplicité. Toujours le café proposé, le petit biscuit pour accompagner, et les mots qui viennent doucement, me dire l'histoire de Dives sur mer, me raconter les épopées des vies déjà bien avancées de celles et ceux qui ont traversé la transformation d'un monde, qui se sont battus contre, parfois avec force, puis qui maintenant en rient. J'ai un plaisir fou à les écouter. Car il y a des mots bien sûr, mais il y aussi de l'image dans leurs mots, et les souvenirs rebondissent sans pause et rassemblent le temps d'un passé décomposé.

Pour l'instant je ne sais pas où je vais avec toutes ces histoires et cette Histoire. Certains angles d'attaque naissent dans mes cogitations, mais je préfère me laisser encore un peu aveugle.

Et à côté, pas loin, les échos de leurs voix se fracassent sans cesse avec la crise, la crise, la crise et encore la crise, les fermetures intempestives ; Total, Continental, Sony... C'est insupportable.

1 commentaire:

TANIT THEATRE a dit…
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